[QUESTION] A l'issue d'une belle saison en N III, vous accédez à la N II ; quelles seront vos motivations ?[REPONSE] «La composition de la poule incite à la prudence. Je serais satisfait d'un final entre la quatrième et la huitième place».[QUESTION] Vous ne parlez pas de maintien ?[REPONSE] «J'y pense, c'est la priorité ; mais se montrer ambitieux tout en restant mesuré est un langage de sportif».[QUESTION] Il y a trois ans, le club connaissait un passage éclair en N II. Quelle expérience en gardezvous ?[REPONSE] «Celle d'une équipe qui avait bien marché en N III et qui s'était crue belle en arrivant en N II...»[QUESTION] Aujourd'hui, vous savez ou vous allez ?[REPONSE] «Oui !»[QUESTION] Cela signifie qu'il y a une approche différente ?[REPONSE] «Effectivement, nous travaillons beaucoup pour cette rentrée. Je veux un groupe solide, solidaire et volontaire. Nous allons affronter des équipes renforcées et nous devons être prêts».[QUESTION] Lorsque vous parlez, d'équipes renforcées, que signifie ce terme de «renforcé» ?[REPONSE] «Le handball évolue et l'on rencontre maintenant des joueurs de D1 qui fréquentent nos championnats. Le niveau de jeu augmente et notre équipe avec ses jeunes a l'obligation d'apprendre vite pour s'opposer à ces bons joueurs».[QUESTION] Le ROC s'est depuis longtemps signalé par la qualité de ses jeunes handballeurs. Qu'en estil aujourd'hui ?[REPONSE] «Notre équipe II a remporté ce week end, à Millau, le challenge Borie face à des formations ambitieuses de la région.
Cette équipe II est composée à cent pour cent de jeunes du club. C'est un premier élément de réponse. Le second, se fonde sur la composition de notre groupe fanion. Kawalek, Mazars, Gardannes, Pourcel sont les produits de notre travail de formation. Ils ont appris notre style de jeu chez les jeunes.
Grâce à çà, ils peuvent se fondre rapidement dans l'effectif senior».[QUESTION] Hésitez-vous à les introduire en championnat de nationale ?[REPONSE] «Non, si nous sommes en mesure de les encadrer par des joueurs expérimentés. Il n'est pas concevable de composer une équipe de juniors face à des seniors. Ces jeunes entrent quelques minutes en match, découvrent et apprennent. Ensuite, avec le temps, ils possèdent le métier sur lequel ils pourront s'appuyer pour être titulaires en équipe fanion».[QUESTION] Lorsque vous parlez de joueurs expérimentés, vous faîtes référence à vos récentes recrues ?[REPONSE] «Une recrue doit apporter un plus, par rapport à la qualité des joueurs que nous possédons. L'an passé, Técher a été un renfort déterminant. Cette saison, nous avons construit autour de lui et l'arrivée de Samy (ex Metz, D II) nous offre ce plus à l'arrière. Dans les buts, Mailly revient après son opération au genou de l'an dernier.
De Saint-Affrique, arrive Kassoum Jmili, un jeune prometteur. Enfin, Rémy Técher, le frère de Didier et le frère de Farid Messadi, complètent ces arrivées. Nous disposons ainsi d'un bon effectif».[QUESTION] Vous allez avoir l'embarras du choix pour composer votre équipe ?[REPONSE] «D'autant qu'il ne faut pas oublier des hommes de la valeur de Farid Messadi, Rombeau, Lewandowski (opérationnel pour janvier prochain), Kudlak, Albouy et Fabre. C'est une bonne chose pour le club.
Cela me permet d'ailleurs de me montrer ferme sur les présences aux entraînements du jeudi et du vendredi. Tous savent qu'une absence non valable à ces séances sera sanctionnée par une mise à l'écart du groupe fanion».[QUESTION] Vous êtes strict ?[REPONSE] «Il faut savoir ce que l'on veut. Je défends l'idée de la compétition, d'un handball physique ou les joueurs sont avant tout des athlètes, puis des techniciens. J'aime le jeu rapide, vif, spectaculaire et efficace.
Pour y arriver, je ne connais qu'une méthode, le travail...»[style3]
