[QUESTION] Tu es coq pour la première fois ?[REPONSE] J'ai été premier il y a une dizaine d'années mais il me manquait une manche. Finalement, Marin Nogaret a cette fois-là gagné.[QUESTION] Certains affirment qu'il s'agit du plus beau titre, qu'est-ce que tu en penses ?[REPONSE] C'est une reconnaissance. Mais pour moi, le championnat de France en un jour est plus fort, les sensations n'y sont pas les mêmes.[QUESTION] Tu arrêtes le rugby ou rendras-tu encore des services au club espalionais ?[REPONSE] J'aurais voulu continuer mais je suis obligé de l'arrêter. J'ai des problèmes avec un genou.[QUESTION] Tu avais fait des écoles de quilles ?[REPONSE] Ça n'existait pas encore. Mais j'ai été un des premiers joueurs en USEP en 1972. Ma famille avait un terrain de quilles à côté de la maison.[QUESTION] Tu jouais déjà au rugby ?[REPONSE] A l'école de rugby d'Espalion.[QUESTION] Tu avais une soif de compétition égale pour les quilles de huit et pour le rugby quand tu étais adolescent ?[REPONSE] Bien sûr. J'ai également fait de l'athlétisme au Stade ruthénois jusqu'aux cadets, je courais le 400-m.[QUESTION] Quel avenir vois-tu pour les quilles de huit ?[REPONSE] Nous avons le handicap d'être dans un département qui se dépeuple. Mais un développement de ce sport sur Paris n'est pas impossible.[QUESTION] Il existe un débat entre les tenants des épreuves par affrontements et les tenants des épreuves par classements. As-tu une opinion là-dessus ?[REPONSE] Développons les deux formules. Personnellement, j'aime autant le jeu par affrontements que par classements. Je crois aussi que nous manquons d'un autre quillodrome. Il faudrait davantage de compétitions en nocturne.[QUESTION] Es-tu sensible aux valeurs véhiculées par les quilles de huit ? L'hyperamateurisme par exemple ?[REPONSE] Complètement. De toute façon, je suis fier de jouer aux quilles.