[QUESTION] A l'heure d'internet et de l'Europe est-il raisonnable de surcharger les enfants avec l'apprentissage d'une autre langue ?[REPONSE] Claude Hagege Une langue pratiquée très tôt favorise l'apprentissage d'autres langues. La preuve en a été apportée par les gens du sud de la France ou les Bretons justement qui, bilingues à l'origine, avaient plus de facilité d'accès vers les autres langues. Il est aussi démontré que les enfants de parents de langues différentes, bilingues dés le plus jeune âge, ont plus de dons pour d'autres langues. On peut prendre un exemple à Toulouse : les parentés géographiques et linguistiques de l'occitan, langue romane, avec l'Espagnol, l'Italien, l'Anglais renforcent les aptitudes naturelles. A la limite, l'apprentissage de l'Anglais vient tout seul à qui pratique plusieurs langues et il ne faudrait pas l'apprendre en première langue.[QUESTION] Imprimer des formulaires de sécu en breton ou des dossiers d'inscriptions en occitan, n'est-ce pas exagéré ? Jean Marc Pic Ce n'est pas la question fondamentale. Une langue est faite avant tout pour accélérer la communication entre les personnes, la rendre plus cordiale, plus chaleureuse. C'est un atout pour communiquer et se faire comprendre. Si certains préférent leur formulaire en breton parce que cela facilite leur compréhension, pourquoi pas. Mais n'en faisons pas un systématisme.[QUESTION] Etes-vous prêt à consacrer des moyens financiers à l'enseignement de la langue occitane ?[REPONSE] Raymond Vall : En Midi-Pyrénées, nous avons une identification forte à la langue occitane qui constitue depuis toujours un lien. Aujourd'hui, il s'agit là d'une dynamique qui dépasse le sud de la France car le bassin méditerranéen, de l'Espagne à l'Italie, puise dans son histoire des racines occitanes. La région peut jouer un rôle pilote dans le développement d'une idée de communauté culturelle méditerranéenne. Je proposerai d'abord le doublement du budget consacré à la culture occitane (3MF aujourd'hui).
[QUESTION] A l'heure d'internet et de l'Europe est-il raisonnable de surcharger les enfants avec l'apprentissage d'une autre langue ?[REPONSE] Claude Hagege Une langue pratiquée très tôt favorise l'apprentissage d'autres langues. La preuve en a été apportée par les gens du sud de la France ou les Bretons justement qui, bilingues à l'origine, avaient plus de facilité d'accès vers les autres langues. Il est aussi démontré que les enfants de parents de langues différentes, bilingues dés le plus jeune âge, ont plus de dons pour d'autres langues. On peut prendre un exemple à Toulouse : les parentés géographiques et linguistiques de l'occitan, langue romane, avec l'Espagnol, l'Italien, l'Anglais renforcent les aptitudes naturelles. A la limite, l'apprentissage de l'Anglais vient tout seul à qui pratique plusieurs langues et il ne faudrait pas l'apprendre en première langue.[QUESTION] Imprimer des formulaires de sécu en breton ou des dossiers d'inscriptions en occitan, n'est-ce pas exagéré ? Jean Marc Pic Ce n'est pas la question fondamentale. Une langue est faite avant tout pour accélérer la communication entre les personnes, la rendre plus cordiale, plus chaleureuse. C'est un atout pour communiquer et se faire comprendre. Si certains préférent leur formulaire en breton parce que cela facilite leur compréhension, pourquoi pas. Mais n'en faisons pas un systématisme.[QUESTION] Etes-vous prêt à consacrer des moyens financiers à l'enseignement de la langue occitane ?[REPONSE] Raymond Vall : En Midi-Pyrénées, nous avons une identification forte à la langue occitane qui constitue depuis toujours un lien. Aujourd'hui, il s'agit là d'une dynamique qui dépasse le sud de la France car le bassin méditerranéen, de l'Espagne à l'Italie, puise dans son histoire des racines occitanes. La région peut jouer un rôle pilote dans le développement d'une idée de communauté culturelle méditerranéenne. Je proposerai d'abord le doublement du budget consacré à la culture occitane (3MF aujourd'hui).