[QUESTION] Pourquoi ce spectacle ?[REPONSE] Enzo Enzo : Cela nous permet d'être loin de nos obligations de solistes. Ça nous a plu cette idée d'être à deux sur scènes. Nous n'étions pas sensés chanter ensemble. Au fur et à mesure cette collaboration est devenue un duo. Puis il y a eu l'écriture d'un nouveau répertoire. Kent : «Enfin seuls» est une récréation. Nous ne sommes pas dans la conformité. C'est une manière de faire les anarchistes, de s'acoquiner.[QUESTION] Peut-on parler d'intimité ?[REPONSE] Kent : Ce n'est pas une intimité, c'est une complicité. Enzo Enzo : «Il y a une notion d'échange, de connivence, de partage. Cela nous éloigne de notre travail, de notre métier. Kent : Chanter tout seul, c'est normal. A deux cela ne l'est pas. Et puis on ne fait pas que chanter, on s'est mis en scène, on s'est mis à danser. Et en le faisant à deux, il y a moins de risque. Enzo Enzo : C'est original, spécial.[QUESTION] L'orchestre donne une couleur au spectacle, quelle couleur ?[REPONSE] Enzo Enzo : Au départ, c'était très risqué. Puis le public a bien réagi.[QUESTION] D'autres projets ?[REPONSE] Kent : Le projet, c'était celui-là. Celui de remonter sur scène tous les deux. Le projet, c'est un disque. C'est une aventure et nous avons envie de la vivre.