• Le rire et le couvert

[QUESTION] Combien de personnes se sont déjà inscrites ?[REPONSE] C'est trop tôt pour le dire. Les inscriptions continuent. Elles se poursuivent au cours de la saison. Plus on parle des Restos du cur, plus les gens viennent ; comme si cela atténuait la gêne. A Albi, ça démarre plus fort que l'an dernier. 203 familles se sont faites connaître, ce qui représente 625 repas par jour. Nous finirons à plus de 900. Il y a de plus en plus de bénéficiaires.[QUESTION] L'affaire de Castres vous a-t-elle gênés ?[REPONSE] La notoriété des Restos en a pris un coup. Les dons ont baissé. Nous remettons de l'ordre. On vérifie mieux (les comptes comme les denrées qui entrent ou qui sortent). On travaille avec beaucoup plus de rigueur. Cela ne présente pas de difficultés dans les autres centres, qui marchent très bien, grâce à des bénévoles et des responsables d'une honnêteté exemplaire, qui sont là pour aider les plus démunis.[QUESTION] De quoi avez-vous besoin ?[REPONSE] Nous cherchons des bénévoles pour Castres, qui repart sur de nouvelles bases (voir cidessous). Nous en avons 240 au total dans le Tarn. Il en arrive toujours. Deux nouveaux se sont présentés hier à Albi. Nous complétons les repas reçus de Paris avec des opérations «chariots» dans les grandes surfaces. Certaines nous offrent des denrées, ainsi que les industriels ou des particuliers. Ils nous appellent pour nous donner des carottes, des pommes, ou de l'argent. Les dons vont souvent de 200 à 500F et plus. Nous en avons besoin pour les frais de fonctionnement. On prend tout ![QUESTION] Pourquoi ce changement de président ?[REPONSE] L'ancien président avait fait 4 ans. Il faut changer. Jacques Patrick a fait du bon travail. Il a monté les Restos dans le Tarn et il s'est occupé de la création du dépôt départemental, qui reste à Lavaur. Moi même, dans deux ou trois ans, je m'en irai. Il faut apporter sa griffe et partir. Un nouveau président a de nouvelles idées. On avance comme ça.[QUESTION] Pourquoi vous êtes vous impliqué aux Restos du cur il y a 3 ans ?[REPONSE] Parce que c'est Coluche ! Je m'ennuyais. Je suis arrivé un peu par hasard, pour faire la distribution, puis les circonstances ont voulu que je m'occupe d'Albi puis du Tarn. En dehors de l'aide alimentaire, il y a le fait d'être intégré à une équipe extraordinaire. Nos bénévoles sont d'une disponibilité étonnante. Une bande de joyeux lurons. Ils ont de l'humour, même pendant la distribution. Les gens qui arrivent sont tristes. Venir en quête de nourriture, ce n'est pas gai. On essaie de les décontracter. L'ambiance est bonne. Coluche aurait sûrement apprécié...
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