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Fabrice VIRONNEAU


[QUESTION] Pourquoi avez-vous accepté de jouer dans la première réalisation de Richard Bohringer ?[REPONSE] D'une part parce que l'histoire est très belle. Et puis parce que j'aime Richard Bohringer. Il est vrai, pas poli. C'est un titan, il a une force, une énergie incroyable. Richard est un travailleur, il ne se contente pas de l'à peu près. Il a réalisé Les coquelicots sont de retour comme un film et non comme un téléfilm. Nous avons tourné durant un mois à Dourdan, dans la campagne, près de Paris. C'était un tournage dans l'urgence, mais ça ne me dérange pas tant que c'est au service de la qualité. Et avec Richard Bohringer, c'était le cas.[QUESTION] Il y a-t-il une différence entre travailler pour le cinéma et travailler pour la télé ?[REPONSE] Pour un téléfilm, on tourne souvent plus vite. Le cinéma est parfois trop confortable. Mais, il est vrai que parfois la télé est un peu bridée tandis que le cinéma laisse plus de liberté. Mais, lorsque je joue, je ne fais aucune différence. A chaque fois, c'est comme si je faisais le film de ma vie. Il faut que je me jete dans une émotion, je ne peux pas faire autrement.[QUESTION] En vous impliquant de cette façon, cela ne déteint-il pas dans votre vie de tous les jours ?[REPONSE] Je ne fais pas d'identification aux personnages que j'interprète. Je m'y mets de suite et j'en sors. Mais quand je ne tourne pas, j'ai besoin d'émotions fortes. C'est comme un coureur qui court tous les jours, à force il a besoin de ça. Je trouve ses émotions auprès de ma famille, de mes amis.[QUESTION] Et les rôles qu'on vous propose permettent de travailler des émotions si fortes ?[REPONSE] C'est vrai qu'on m'offre souvent des rôles de femme sage, de bourgeoise... Les films français sont un peu trop raisonnables pour les femmes. Je cherche autre chose. Si j'avais voulu être raisonnable je n'aurais pas fait ce métier. J'aurais été, je sais pas... Huissier, fonctionnaire, j'aurais travaillé dans un bureau.[QUESTION] Comment vivez-vous le fait d'être une personne connue ?[REPONSE] Je ne m'en plaint pas, surtout pas ! Mais, c'est parfois compliqué. Souvent, les gens me croisent, me reconnaissent et me disent : «Salut Clémentine, j'adore ce que tu fais». Ça c'est chouette. Lorsqu'il m'arrive de broyer du noir durant une journée et que je croise quelqu'un comme ça, c'est un véritable rayon de soleil. Mais d'autre fois, les gens vous jetent des regards comme ça, l'air de rien, sans rien vous dire. Ou bien, ils vous regardent ostensiblement comme s'ils essayaient de vous remettre à votre place.[QUESTION] Vous avez des projets en cours ?[REPONSE] J'ai mon ordinateur avec moi en permanence. J'écrit mon film et mon spectacle. Mais, je ne sais pas lequel des deux sera prêt en premier. Je prépare aussi un disque comportant quatre titres liés au spectacle.
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