[QUESTION] Pourquoi une telle étude ?[REPONSE] : «Fin 1998, les remboursements des dépenses pharmaceutiques ont augmenté de plus de 7 %. En 15-ans, de 1983 à 1998, le montant des remboursements a été multiplié par 3. On est passé de 52-millions de francs à 163-millions de francs par an, soit plus de 450.000-F par jour».[QUESTION] Comment a été réalisée cette étude ?[REPONSE] : «Plus de 80 % des dépenses de pharmacie sont prescrites par des généralistes. Nous avons relevé le montant de pharmacie prescrite et le nombre de patients vus par chaque médecin sur une période de 6-mois, nous avons pu établir un montant moyen de prescription par client pour chaque médecin du département. A partir de ces données, les médecins ont été classés par ordre décroissant et regroupés par tranche de 10 %. Pour chacun de ces groupes ainsi constitués (nommés déciles), nous avons recalculé le montant moyen de prescription du groupe en intégrant également les spécificités de leur clientèle (taux de clients atteints d'une maladie de longue durée, taux de patients âgés de plus de 70-ans).[QUESTION] Que montrent, selon vous, les résultats de cette enquête ?[REPONSE] : «Les médecins forts prescripteurs reçoivent la plus forte proportion de personnes âgées atteintes d'une maladie de longue durée. Le comportement de ces médecins reste inchangé, quel que soit le type de patient. Des écarts importants existent encore entre les montants des ordonnances des médecins pour des patients présentant les mêmes caractéristiques».[QUESTION] Qu'attendez-vous de-cette enquête ?[REPONSE] : «Tous les médecins généralistes reçoivent cette étude annuelle. Celle-ci est accompagnée d'une fiche retraçant l'évolution de leurs résultats individuels sur les 3-dernières années. Ces résultats suscitent une réflexion individuelle et collective des médecins dans leur pratique quotidienne. En 1998, 38 % des médecins généralistes ont vu le montant moyen de leurs prescriptions de pharmacie stabilisé ou en diminution. Cette proportion est encore trop faible. Notre consommation par personne protégée reste supérieure de plus de 11 % à celle observée dans les autres départements».[QUESTION] Existe-t-il un moyen de-réduire les dépenses ?[REPONSE] : «Etre bien soigné et moins cher, c'est possible. Dans le domaine du médicament, les sources d'économie sont importantes (médicaments de remplacement). Il convient d'affirmer que la qualité des soins est la première préoccupation de l'assurance maladie, mais le diagnostic médical peut tout à fait s'accompagner d'une prescription du médicament le moins cher».
[QUESTION] Pourquoi une telle étude ?[REPONSE] : «Fin 1998, les remboursements des dépenses pharmaceutiques ont augmenté de plus de 7 %. En 15-ans, de 1983 à 1998, le montant des remboursements a été multiplié par 3. On est passé de 52-millions de francs à 163-millions de francs par an, soit plus de 450.000-F par jour».[QUESTION] Comment a été réalisée cette étude ?[REPONSE] : «Plus de 80 % des dépenses de pharmacie sont prescrites par des généralistes. Nous avons relevé le montant de pharmacie prescrite et le nombre de patients vus par chaque médecin sur une période de 6-mois, nous avons pu établir un montant moyen de prescription par client pour chaque médecin du département. A partir de ces données, les médecins ont été classés par ordre décroissant et regroupés par tranche de 10 %. Pour chacun de ces groupes ainsi constitués (nommés déciles), nous avons recalculé le montant moyen de prescription du groupe en intégrant également les spécificités de leur clientèle (taux de clients atteints d'une maladie de longue durée, taux de patients âgés de plus de 70-ans).[QUESTION] Que montrent, selon vous, les résultats de cette enquête ?[REPONSE] : «Les médecins forts prescripteurs reçoivent la plus forte proportion de personnes âgées atteintes d'une maladie de longue durée. Le comportement de ces médecins reste inchangé, quel que soit le type de patient. Des écarts importants existent encore entre les montants des ordonnances des médecins pour des patients présentant les mêmes caractéristiques».[QUESTION] Qu'attendez-vous de-cette enquête ?[REPONSE] : «Tous les médecins généralistes reçoivent cette étude annuelle. Celle-ci est accompagnée d'une fiche retraçant l'évolution de leurs résultats individuels sur les 3-dernières années. Ces résultats suscitent une réflexion individuelle et collective des médecins dans leur pratique quotidienne. En 1998, 38 % des médecins généralistes ont vu le montant moyen de leurs prescriptions de pharmacie stabilisé ou en diminution. Cette proportion est encore trop faible. Notre consommation par personne protégée reste supérieure de plus de 11 % à celle observée dans les autres départements».[QUESTION] Existe-t-il un moyen de-réduire les dépenses ?[REPONSE] : «Etre bien soigné et moins cher, c'est possible. Dans le domaine du médicament, les sources d'économie sont importantes (médicaments de remplacement). Il convient d'affirmer que la qualité des soins est la première préoccupation de l'assurance maladie, mais le diagnostic médical peut tout à fait s'accompagner d'une prescription du médicament le moins cher».