[QUESTION] De qui avez-vous eu peur pendant cette échappée ?[REPONSE] J'étais sûr de ma force. Je savais que Jacky Durand avait bien travaillé et donc qu'il serait un peu fatigué. Les deux dont je me suis méfié le plus étaient Lelli et Wesemann. Ils étaient plus frais. Mais j'étais sûr de moi.[QUESTION] Vous vous étiez fait oublier sur le Tour depuis votre dernière victoire en 1991 sur les Champs-Elysées. Où étiez vous passé ?[REPONSE] J'étais toujours dans le vélo.
Mais je ne réussissais pas à retrouver soit la bonne condition physique, soit la bonne équipe.
J'ai appris à me gérer. Il y a 10-ans, je profitais de la vie. Je travaillais moins. Maintenant, je suis plus coureur.[QUESTION] A qui dédiez vous cette victoire ?[REPONSE] A mon fils Alexandre, qui aura un an le 25-juillet. J'ai vraiment envie de le revoir. Et de lui offrir la victoire lors des championnats du monde à Vérone. C'est à 15-km de chez moi. C'est mon prochain objectif.