[QUESTION] Actuellement classé deuxième du championnat du monde des conducteurs, avez-vous des chances, d'ici la fin de la saison, de rattraper le Finlandais Makkinen ?[REPONSE] Loin derrière le leader Makkinen, à la deuxième place, je me vois «mal barré» avec ma Toyota pour la fin de la saison... Il reste, en effet, six courses à disputer et le challenge va être très dur. Je n'ai pas l'impression qu'il y aura de grosses révolutions au classement.[QUESTION] Quelle impression cela vous procure-t-il de retrouver le rallye du Rouergue et quel sera votre rôle dans cette épreuve ?[REPONSE] Cela me fait un plaisir immense de retrouver le Rouergue et les autres rallyes que j'aimais tant (dont les Garrigues et les Cévennes). Dans cette vingtsixième édition du rallye du Rouergue, j'ai décidé de donner un coup de main aux organisateurs. Ainsi, avec Daniel (Wachoru), nous allons tourner en hélicoptère afin de repérer les groupes disposés de façon dangereuse. Je jouerai par conséquent le rôle de médiateur et les conseils que je donnerai aux spectateurs pour qu'ils respectent la sécurité et celle des pilotes passera mieux, à mon sens, que les objurgations des autorités, gendarmes, commissaires de course ou autres. Je connais très bien les spectateurs et les spectateurs me connaissent bien... Ce climat de confiance permettra de gérer au mieux les possibles imprudences.[QUESTION] Pensez-vous souvent à vos trois victoires dans le rallye du Rouergue ?[REPONSE] Bien sûr, il m'arrive de me souvenir de mes trois succès au Rouergue dont le premier, en 1986. Ces victoires m'ont permis, de surcroît, de remporter le championnat de France. Le public du Rouergue était avec moi, il n'est pas une route de la région que je n'ai faite applaudi et adulé... Cela marque et l'on s'en souvient souvent.[QUESTION] Autre question : comment est la sécurité dans les courses du championnat du monde ?[REPONSE] Dans le championnat du monde, la sécurité est très au point. L'organisation des épreuves est très bien faite, aux normes de la FIA (Fédération internationale de l'automobile). Quand une spéciale risque d'être dangereuse par l'inconscience des spectateurs, elle est purement et simplement supprimée. A force, la majorité des gens comprend mais on n'est jamais totalement à l'abri d'un fou ![QUESTION] Avons-nous des chances de revoir Didier Auriol sur le Rouergue ?[REPONSE] Pas pour l'instant, le contrat avec Toyota pour la saison prochaine est déjà signé. Mais, un jour, si l'opportunité se présentait, qui sait ? Cela me rappellera tant de souvenir !
[QUESTION] Actuellement classé deuxième du championnat du monde des conducteurs, avez-vous des chances, d'ici la fin de la saison, de rattraper le Finlandais Makkinen ?[REPONSE] Loin derrière le leader Makkinen, à la deuxième place, je me vois «mal barré» avec ma Toyota pour la fin de la saison... Il reste, en effet, six courses à disputer et le challenge va être très dur. Je n'ai pas l'impression qu'il y aura de grosses révolutions au classement.[QUESTION] Quelle impression cela vous procure-t-il de retrouver le rallye du Rouergue et quel sera votre rôle dans cette épreuve ?[REPONSE] Cela me fait un plaisir immense de retrouver le Rouergue et les autres rallyes que j'aimais tant (dont les Garrigues et les Cévennes). Dans cette vingtsixième édition du rallye du Rouergue, j'ai décidé de donner un coup de main aux organisateurs. Ainsi, avec Daniel (Wachoru), nous allons tourner en hélicoptère afin de repérer les groupes disposés de façon dangereuse. Je jouerai par conséquent le rôle de médiateur et les conseils que je donnerai aux spectateurs pour qu'ils respectent la sécurité et celle des pilotes passera mieux, à mon sens, que les objurgations des autorités, gendarmes, commissaires de course ou autres. Je connais très bien les spectateurs et les spectateurs me connaissent bien... Ce climat de confiance permettra de gérer au mieux les possibles imprudences.[QUESTION] Pensez-vous souvent à vos trois victoires dans le rallye du Rouergue ?[REPONSE] Bien sûr, il m'arrive de me souvenir de mes trois succès au Rouergue dont le premier, en 1986. Ces victoires m'ont permis, de surcroît, de remporter le championnat de France. Le public du Rouergue était avec moi, il n'est pas une route de la région que je n'ai faite applaudi et adulé... Cela marque et l'on s'en souvient souvent.[QUESTION] Autre question : comment est la sécurité dans les courses du championnat du monde ?[REPONSE] Dans le championnat du monde, la sécurité est très au point. L'organisation des épreuves est très bien faite, aux normes de la FIA (Fédération internationale de l'automobile). Quand une spéciale risque d'être dangereuse par l'inconscience des spectateurs, elle est purement et simplement supprimée. A force, la majorité des gens comprend mais on n'est jamais totalement à l'abri d'un fou ![QUESTION] Avons-nous des chances de revoir Didier Auriol sur le Rouergue ?[REPONSE] Pas pour l'instant, le contrat avec Toyota pour la saison prochaine est déjà signé. Mais, un jour, si l'opportunité se présentait, qui sait ? Cela me rappellera tant de souvenir !