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La Dépêche du Midi


[QUESTION] Ou en êtes vous physiquement, quatre mois après votre opération au genou droit ?[REPONSE] «La condition revient peu à peu. Avec la Juventus j'ai enfin disputé une rencontre dans son intégralité, dimanche, face à la Reggina. J'éprouve de bonnes sensations même si je ne suis pas encore à 100 %. J'ai bon espoir d'aller encore mieux samedi à Kiev. Ça fait près de six mois que je n'ai pas porté le maillot frappé du coq. Je suis en état de manque. Je reviens avec une grosse faim».[QUESTION] Avez-vous conscience qu'on attend désormais beaucoup de vous en sélection ?[REPONSE] «Je veux apporter le petit plus. On a toujours été exigeant avec moi. Ça ne me gêne pas outre mesure. J'ai appris à vivre avec cette pression. Mais je ne dirais jamais avant une rencontre : je vais sauver l'équipe. Personne n'est indispensable. Il n'existe pas une équipe avec et une autre sans Zidane. L'équipe de France représente un tout».[QUESTION] Cet Ukraine-France ressemble-t-il vraiment au Roumanie-France, d'octobre 95, déjà décisif pour l'accession au précédent Euro ?[REPONSE] «Les conditions sont à peu près les mêmes, en effet. On était déjà au pied du mur avant de se rendre à Bucarest et rares étaient ceux à croire réellement en nos chances. On s'était imposés (3-1) en joignant la manière. On a le potentiel pour rééditer cet exploit, en s'appuyant d'abord sur notre défense, qui constitue notre atout majeur depuis pas mal de temps déjà. On a besoin de montrer qu'on est plus forts que tout le monde. On se le doit, un point c'est tout. Je n'imagine pas une seconde un Euro 2000 sans les champions du monde».
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