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La Dépêche du Midi



[QUESTION] Imaginez-vous les retombées d'une défaite ?[REPONSE] Je ne débute jamais un match en imaginant la défaite, ne serait-ce qu'un instant. Comme les copains, j'y vais pour gagner et ne pense à rien d'autre. De toute façon, j'aime les matches importants avec un véritable enjeu. Celui-là va être un peu particulier. Nous savons tous que nous n'avons pas droit à l'erreur. Dans le cas contraire, il sera toujours temps d'y penser et de l'analyser après.[QUESTION] Le bloc défensif n'a pas varié depuis la Coupe du monde. C'est quand même un avantage ?[REPONSE] Oui et non. Bien sûr, pour un gardien, cela présente des avantages, notamment au niveau des automatismes. Mais, en fait, c'est plutôt le groupe dans sa totalité qui est important. Nous avons vraiment envie de faire quelque chose. Pendant une vingtaine de minutes, ils vont essayer de nous mettre une grosse pression. Il va falloir nous adapter. Mais c'est peutêtre nous qui arriverons à imposer notre jeu et à leur mettre la pression.[QUESTION] Justement, ce groupe a-t-il encore envie de gagner ?[REPONSE] Oui, bien sûr. Nous avons tous un caractère de joueur, dans le sens de s'amuser et de gagner. Entre nous, on rigole pas mal. Et puis, nous avons peut-être fait le plus dur en évacuant la saison post-Mondial. D'ailleurs, cela nous agace quand on nous reparle de cette époque et que l'on revient là-dessus avec insistance. Le plus dur, ce n'est pas d'arriver au sommet. Cela, nous l'avons fait. Le plus dur, c'est de rester là-haut. Nous avons tous une carrière à poursuivre. Pour cela, il nous faut rester au sommet, ce qui est incompatible avec une défaite en Ukraine.
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