[QUESTION] Le réveil a-t-il été difficile après Trélissac ?[REPONSE] Très difficile. Jamais on aurait pu penser qu'on puisse perdre une telle rencontre. Il y a eu des matches, tels Chatellerault ou Aurillac, où on est plus ou moins passés à côté.
Mais là... Vraiment, c'est une grosse déception.[QUESTION] Vous attendiez-vous à un tel début de championnat ?[REPONSE] Sans aller jusqu'à imaginer qu'on allait tout gagner, je m'attendais à accrocher au moins deux victoires. Il est vrai aussi que le nombre de joueurs nouveaux est important, que le groupe manque encore d'homogénéité. Mais tous les joueurs sont d'un excellent niveau et se valent. A mon avis, il ne manque qu'un petit peu plus d'enthousiasme pour accrocher ce premier résultat vraiment positif. Les victoires appellent les victoires. Une fois que ce sera parti, on fera mal ![QUESTION] Quelle est la différence entre le CFA de Marseille et de Montauban ?[REPONSE] A l'OM, quand tu n'es qu'en CFA, on ne te calcule pas. Ce qui guide chacun, c'est uniquement «l'esprit de contrat», c'est-à-dire que chacun se bat pour soi et il est difficile de tout baser sur la notion de groupe.
Au MFC, on insiste plus sur la notion de collectif. Il n'y a qu'à travers lui qu'on peut se révéler. D'autre part, on a été très bien reçus, on est très bien considérés et on a la chance d'évoluer dans d'excellentes installations. Bref, il y a tout pour faire de bonnes choses.[QUESTION] François Bracci a insisté sur l'indispensable amélioration de la relation milieu-attaque. De votre poste de libero, que voyez-vous ?[REPONSE] Les équipes qui nous ont posé des problèmes sont celles qui mettent une énorme pression sur notre milieu de terrain.
Aussi, de derrière, on est plus ou moins obligé de sauter cette ligne, de jouer plus direct. Malheureusement, on perd trop vite le ballon devant. Cela fait que notre milieu touche très peu de ballons immédiatement exploitables et passe énormément de temps à défendre. D'où un problème de fraîcheur dans la construction. Ce qu'il faut arriver à faire, c'est garder le ballon plus longtemps devant et — surtout — récupérer le ballon plus haut. C'est ainsi que l'on sera plus dangereux. Certes, il manque encore certains automatismes, mais avec du travail, de l'envie et de l'enthousiasme, ça va venir.[QUESTION] Samedi contre Muret ?[REPONSE] Exactement. On n'a plus le droit à l'erreur car on a déjà brûlé nos deux jokers à domicile. On a besoin de points pour garder le contact. Et audelà de la victoire, il convient aussi de nous rassurer sur notre potentiel et sur notre jeu.