[QUESTION] 1.200 adhérents dans un club de natation, ce n'est pas courant. Comment expliquezvous ce succès ?[REPONSE] Il y a plusieurs raisons. Les Dauphins du TOEC, c'est d'abord un club attractif à travers les résultats que nous obtenons dans l'élite, l'image que véhiculent nos locomotives, nos internationaux comme Xavier Marchand, Solenne Figues, Hélène Ricardo, etc. Inconsciemment, ça touche les gens. Nos adhérents apprécient aussi le côté professionnel des entraînements, même pour les petits. Nous possédons un pool de coaches compétents et motivés. Enfin, je crois que nous avons la réputation d'être un club convivial, où l'on s'investit et pas uniquement dans la natation traditionnelle.[QUESTION] Il paraît que vous refusez du monde ?[REPONSE] C'est exact. Nous répondons à une demande de plus en plus forte et je crois qu'avec 1.200-adhérents, nous sommes arrivés à un seuil de saturation. Au-delà, on ne peut plus faire du bon boulot. Nous conservons 75 % de fidèles d'année en année, il n'y a que 25 % de renouvellement de nos effectifs.[QUESTION] Pourtant, une cotisation annuelle élevée (1.100-F) pourrait être un frein ?[REPONSE] Vous trouvez ça cher ? Je ne pense pas vu tout ce qu'il est induit : la licence, les assurances, les voyages de fin d'année pour nos nageurs, les arbres de Noël, des réductions de 10 % dans notre boutique, les déplacements des nageurs pour les compétitions, les équipements que l'on offre, etc. Tout est fait pour que les adhérents entrent dans la grande famille des Dauphins. Chez nous, on ne vient pas simplement pour enfiler un maillot et nager, il y a une vie de club, un espace pour se retrouver avec le centre de la Ramée où se trouve notre restaurant et le centre d'hébergement.[QUESTION] On parle souvent de l'élite aux Dauphins du TOEC, mais il y a aussi et surtout la masse.[REPONSE] C'est vrai. Seulement 25 % de nos adhérents sont licenciés et font de la compétition. Les autres pratiquent la natation pour le plaisir, pour se perfectionner. On propose également de l'aquagym, des cours de bébés nageurs, on prévoit également de fournir des créneaux pour les Masters, les aînés. En fait, natation de masse et d'élite vont de pair. L'élite nous permet d'avancer, tout comme la masse. Il ne faut absolument pas se couper des deux.[QUESTION] Avec tout ce monde, ça ne doit pas toujours être évident de trouver des créneaux horaires dans les piscines.[REPONSE] C'est vrai qu'il existe toujours le problème des piscines. Mais pour être honnête, la mairie, vu nos résultats, nous offre un maximum de possibilités en tenant compte également des autres clubs, car il n'y a pas que nous sur Toulouse. Mais entre les bassins de Léo-Lagrange, Nakache, Berthelot et SupAéro, on s'en sort.[QUESTION] Vous avez des projets, comme par exemple, posséder votre propre bassin ?[REPONSE] Bien sûr que l'on a des projets. Sans projet, on crève ! C'est ma devise. Vous évoquez un bassin qui nous serait propre. On a ça dans les cartons. On serait prêt à le financer en partie mais avec le soutien des collectivités locales. Verra-t-il le jour ? On ne peut pas se prononcer pour l'instant. En attendant, ce qui me fait rêver, ce sont les Jeux Olympiques de Sydney. J'espère que les Dauphins du TOEC y seront bien représentés. Cinq sélectionnés pour Sydney, ce serait vraiment bien pour notre club.[QUESTION] D'autres ambitions concernant la compétition de haut niveau?[REPONSE] On aimerait bien conserver notre rang de premier club français au classement Elite. Cela fait sept ans de suite que l'on décroche le titre. Il y a aussi les Interclubs qui nous tiennent à cur, les différents championnats nationaux et la Coupe du Futur, épreuve réservée aux jeunes où j'aimerai que l'on soit plus présent.[QUESTION] Rien d'autre ?[REPONSE] Si. Ça concerne les prochains JO. Si tout va bien pour lui, s'il décroche sa qualification, je suis persuadé que Xavier Marchand sera sur le podium du 200-m-4 nages à Sydney. Je ne sais pas sur quelle marche, mais il sera sur le podium !

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[NOTE] ______ (1) Société à responsabilité limité.