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Propos recueillis par Jérôme POUPON.

[QUESTION] Dans quel but avezvous créer ASPRO ?[REPONSE] Pour réfléchir et proposer un programme d'action pour Souillac, et générer dans le futur une liste pour les prochaines municipales. Une liste pour gagner, pas pour faire de la figuration. Pour le moment, ASPRO n'est pas encore une liste électorale, elle reste une association de réflexion. Ses membres ne seront pas forcément candidats. ASPRO est née de la rencontre d'un certain nombre de personnes qui pensent qu'un changement est nécessaire à Souillac. Nous sommes une trentaine, ce qui est insuffisant, il faut être beaucoup plus. C'est pourquoi nous souhaitons ouvrir la réunion de ce soir à tous les Souillagais qui se sentent concernés et qui partagent notre objectif de renouveau. ASPRO est en campagne d'idées pour bâtir le Souillac des années 2000. L'autoroute va passer à côté, il faut savoir ce que l'on va en faire.[QUESTION] Vous avez une étiquette ?[REPONSE] On peut nous appeler gauche plurielle, ou majorité départementale. Je suis au PS. Mais parmi les membres actuels, il y a une minorité de militants politiques encartés. On espère avant tout rassembler des gens qui ont des idées sur la ville, pour son dynamisme et son développement. Ce n'est pas le PS tout seul qui peut gagner les élections. Il faut s'ouvrir, aller chercher des gens qui ne sont d'aucun parti.[QUESTION] Comment fonctionne l'association ?[REPONSE] Nous nous réunissons tous les mois. Et nous avons mis en place des commissions de travail sur des thèmes définis. Comme la jeunesse et la petite enfance, où il y a des manques évidents. Comme l'urbanisme. Le tourisme et le commerce : le presque non-fonctionnement de l'UCAS est un sujet d'inquiétude. Il est important d'avoir un corps de commerçants actifs.[QUESTION] Quels reproches faites-vous à la municipalité ?[REPONSE] Au bout de quatre mandats, on sent de l'usure, ça ronronne. Le plus choquant, c'est que la gestion de la ville se fait sans ses habitants. Il n'y a aucune structure où les Souillagais puissent s'exprimer. Il faut faire vivre une réelle citoyenneté, pour que les gens soient informés et soient acteurs de la vie locale. Le maire actuel, on ne peut jamais le joindre, jamais le voir. S'il n'arpente pas les trottoirs de sa ville, il se coupe de la réalité. Les trottoirs de Souillac ne se gèrent pas dans les bureaux à Paris.
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