[QUESTION] Comment est né le projet de cet espace multimédia «ville et web» ?[REPONSE] L'idée est venue, il y a deux ans, quand on a démarré le projet d'ensemble «Agen ville numérique». Nous voulons faire de toutes les technologies un point fort de la ville. Il faut qu'Agen soit connue et reconnue pour ses compétences dans les nouvelles technologies. En Aquitaine, nous sommes les premiers.[QUESTION] Quel est le coût d'une telle installation ?[REPONSE] L'espace «ville et web» coûte 350.000-F. C'est un concept d'onze machines qui mêle une partie internet et une bureautique.[QUESTION] Vous affirmez qu'Agen se positionne plutôt bien dans le domaine des nouvelles technologies. Mais qu'est ce que cela peut apporter aux Agenais ?[REPONSE] Il y a une dimension citoyenne dans cet espace internet. Il ne faut pas qu'une partie de la population soit exclue pour des raisons financières ou culturelles. C'est pourquoi, l'accès à Internet est gratuit. Il est important que toutes les personnes, quel que soit leur âge, viennent découvrir le web. Par ailleurs, dès janvier, des postes et des tranches horaires seront réservés aux demandeurs d'emploi pour leurs recherches.[QUESTION] Cette initiative va-telle être prolongée ?[REPONSE] Nous allons mailler toute la ville d'Agen en créant une dizaine d'espaces de ce type.
Nous ne devons pas oublier les quartiers difficiles. D'ailleurs, le prochain lieu multimédia sera installé à Barleté, dans le courant du second semestre 2000.
Il faut que la courbe des internautes progresse très vite.[QUESTION] Agen possède son site depuis deux ans. Quels sont ses atouts ?[REPONSE] Il s'agit d'un des sites les plus modernes qu'il existe.
C'est un véritable magazine en ligne, où de nombreuses rubriques sont intégrées. Les Agenais peuvent y trouver des tas d'informations utiles à leur vie de tous les jours.[QUESTION] Quels sont les projets à plus long terme ?[REPONSE] Nous avons plusieurs pistes et notamment de renforcer nos collaborations avec nos partenaires pour permettre le «haut débit». Ceci doit permettre un usage maximum des nouvelles technologies, que ce soit au niveau du son, de l'image, de l'accès à l'information. Il est aussi envisagé de créer un ou deux technopôles, sur le modèle des agropôles. Il s'agit en fait de concentration sur un site de PME, dont l'activité est la haute technologie. Ça permet de mettre en commun les moyens. Ce projet devrait aboutir dans les trois ans à venir.
