[QUESTION] Pourquoi ces rencontres du futur ?[REPONSE] En s'appuyant sur la compétence des chercheurs, des universitaires de la région, on veut faire partager des considérations réservées à une élite, à l'ensemble des acteurs économiques et sociaux, à tous les citoyens de Midi-Pyrénées, notamment aux plus jeunes. Avec un message fort en préambule : malgré le contexte de mondialisation, la détermination des hommes peut changer des situations et un ancrage local apportera des réponses. Mais cela demande une vrai mobilisation générale pour un projet de territoire.[QUESTION] Peut-on envisager ce débat avec les institutions actuelles ?[REPONSE] On n'est plus dans une France Paris-province. Du canton au gouvernement, tout sera remis en question parce que la donne est européenne et qu'on aura une Méditerranée apaisée de ces conflits en plein développement. En Midi-Pyrénées, on peut se demander si le bonheur sera toujours dans le pré ? Ce sera en tout cas plus facile, si les zones rurales sont ancrées à des pôles urbains. Une politique cantonale nous ménerait à la faillite généralisée. De même, la région, que tout le monde reconnaît comme l'échelon pertinent, va évoluer. Les spécialistes évoquent de plus en plus un grand sud-ouest européen. Le mode de gestion actuel n'est pas en adéquation avec ces enjeux.[QUESTION] Si vous deviez citer quatre chantiers à entreprendre dès aujourd'hui ?[REPONSE] -La traversée centrale des Pyrénées par ferroutage. Le projet existe depuis 1994. Il est temps de passer aux actes si on ne veut pas des Pyrénées saturées dés 2010. - Un arrimage universitaire de toutes les villes moyennes qui doit permettre d'avoir 100.000-étudiants à toulouse et 50.000 en région à terme. - La lutte contre la pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs qui s'accroit dans le grand sud. - La prise en compte du vieillissement de la population plus important ici qu'ailleurs à travers de nouveaux métiers et de nouveaux équipements.
[NOTE] ______ «Toulouse, Midi-Pyrénées», 1972 aux éditions stock par C. Beringuier, A. Boudou, G. Jalabert.