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Sophie Reynaud.


[QUESTION] Vous n'étiez pas particulièrement destiné à vous retrouver un jour seul en scène?[REPONSE] Toute ma famille est originaire d'Astaffort et moi-même, j'y vis aujourd'hui dans une ancienne ferme. J'ai été élevé à la campagne et, en effet, je n'ai pas mis les pieds dans un théâtre avant l'âge de 18 ans. Mais mon grand-père et les hommes de cette époque étaient de vrais personnages à la Gabin. Ils s'exprimaient au café comme à la tribune. Mon père, instituteur de village, avait la réputation d'un caricaturiste, d'un moqueur. Moi-même dès ma petite enfance, je me mettais en scène tout le temps. Persuadé de devenir très vite un international de rugby, j'avais dessiné des bandes Adidas à la craie sur mes Pataugas, je m'étais fabriqué un bouclier de Brennus en bois posé sur un couvercle de pot de confiture de 5 kilos peint en doré et je partais comme ça au stade en me gonflant les lèvres avec la langue et en m'écrasant le nez pour faire pro.[QUESTION] Le sport, déjà?[REPONSE] J'ai fait du basket à partir de 7 ans et du rugby à un bon niveau. Ensuite, je suis devenu moniteur de sport, de canoë- cayak et d'aviron. En tant qu'entraîneur, j'ai emmené des jeunes défavorisés de Casseneuil au championnat de France juniors: ça reste une des plus grandes satisfactions que le milieu sportif m'ait offerte.[QUESTION] Le « démon du jeu » vous a repris à quel moment?[REPONSE] En 1988, j'ai décidé de quitter le monde du sport et de me lancer dans le spectacle. Francis Cabrel et son frère Philippe qui sont des amis d'enfance m'ont servi de guides. Au début, je faisais des imitations, des tournées dans les resto-spectacles, des animations.[QUESTION] Depuis l'été 1999, votre one man show « Athlète à claques » vous a apporté le succès?[REPONSE] Au dernier festival d'Avignon, le spectacle a reçu le prix du meilleur visuel décerné par le public. C'est cette reconnaissance là qui me touche.[QUESTION] Vous serez le 21 avril sur les planches à Bon- Encontre. Ça vous fait particulièrement plaisir de jouer si près de chez vous?[REPONSE] Ça me fiche bien plus le trac surtout! Parions que Jean-Pierre Dupin saura relever le défi, d'autant que dans la salle, il sera, cette fois, applaudi par Chloé (15 ans), Fanny (13 ans) et Barbara (7 ans), ses filles et ses meilleures supporters!
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