[QUESTION] Vous êtes en pleine tournée?[REPONSE] En effet, j'ai 70 concerts en suivant. Avec mes musiciens, on n'arrête pas. C'est sûr que c'est fatigant de voyager sans arrêt. On en a un peu plein les pattes d'être tout le temps sur les routes. Mais il ne faut pas exagérer, chanter, c'est ce que je voulais faire. Ce n'est pas l'usine![QUESTION] Votre préoccupation du moment?[REPONSE] Là, je suis dans ma loge. Je vais aller sur scène dans trois- quart d'heures. Je pense au maquillage, à l'habillage. Après la tournée, je rêve de prendre des vacances. Je vais les passer dans ma maison du Tarn. Ce sera tellement agréable, j'aurai vraiment beaucoup de plaisir de la retrouver. Cette année, j'y suis restée bien peu. Puis j'irai voir des amis en Corse.[QUESTION] Comment êtes- vous venue vivre dans le Tarn?[REPONSE] En fait, je suis plus proche de Montauban que d'Albi ou de Toulouse. Je cherchais une maison au vert parce qu'après avoir vécu des années à Toulouse, j'avais envie de m'éloigner de la grande ville, de me mettre plus au calme. J'ai trouvée cette maison épatante dans le Tarn, je suis très satisfaite.
Depuis plusieurs années, j'avais envie de quitter la région toulousaine.[QUESTION] C'est la première fois que vous allez chanter à Albi?[REPONSE] En effet, mais j'ai chanté de très nombreuses fois dans la région, à Toulouse. Pour moi, c'est pareil.[QUESTION] Vous avez un projet de disque. Où en est-il?[REPONSE] Pour le moment, je dois achever ma tournée avant de m'y mettre. Je dois aller au Québec, à la Réunion. Après, je m'y mettrais.[QUESTION] Vous qui êtes plutôt rebelle, comment percevez-vous ces consécrations, Victoire de la musique, cliquetis de médailles qui vous entourent?[REPONSE] Je ne les demande pas, si on me les accorde en confiance. Je ne suis pas assez snob pour les refuser. Puisqu'on les distribue, il vaut mieux que ce soit moi qui les ai! Dans mon métier, on a besoin de se faire connaître. On ne peut pas tout refuser. Si on fait ce métier, c'est que l'on a un ego surdimentioné. Les médailles, les Victoires, ça fait plaisir. C'est flatteur. Si on fait ce métier, c'est pour plaire au public. On a besoin de savoir qu'on est aimé.
Propos recueillis par Espérance GIRAL.
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