[CASSEAU] n Une association départementale, l'ADFI, lutte pas à pas contre le phénomène sectaire. L'an dernier, elle a reçu une soixantaine de demandes des proches ou parents de victimes.
Aujourd'hui, dans le département, une demi-douzaine de ces associations cultuelles ou communautés religieuses signaleraient encore leur présence sur la cartographie des mouvements qui posent question. La Fraternité Notre-Dame, le Mouvement du Graal, les Témoins de Jehovah et d'autres sont cités noir sur blanc dans le seul document officiel existant à ce jour. Sous le numéro 2468, les députés prenaient acte en décembre 1995 d'un rapport qui dénombre et cite ces groupes en dessinant une carte des « sectes en France » et de leur poids en nombre d'adeptes. C'est la partie visible de l'iceberg. Non-cités par la commission parlementaire, d'autres groupuscules religieux allongent aujourd'hui la liste des communautés dont le mode de fonctionnement évoque l'organisation sectaire. Dans l'agglomération agenaise ou dans le Villeneuvois par exemple, en ville ou en zone rurale, il s'agit souvent de groupes réduits. Les adeptes, rarement plus de trente, se retrouvent à l'occasion de messes organisées dans le Lot- et- Garonne, et parfois dans les départements voisins.