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Gérald Camier.

[UMP] veut faire croire qu'il n'est pas le relais de la politique gouvernementale, mais c'est tout le contraire », estime M. Palmade qui s'inquiète de la hausse des allocataires du RMI à Tarbes, depuis janvier 2003 (1.058) jusqu'au dernier pointage ce mois-ci (1.839) et regrette « la baisse des crédits du CCAS[Centre communal de l'action sociale, NDLR] ». Raymond Erraçarret, ancien maire communiste de Tarbes et aujourd'hui dans l'opposition, trouve que M. Trémège « n'a pas franchement de raisons d'être heureux ». Référence à la récente bonhomie affichée par le maire dans la presse, pour sa rentrée politique. « M. Trémège a plutôt des raisons d'être malheureux, ajoute M. Erraçarret. Il y a la disparition du Giat, avec près d'une centaine de salariés qui ne trouvent aucune reconversion ; un aéroport sous perfusion et une montée fulgurante de la précarité. Tarbes souffre d'un manque de logements sociaux pour les plus démunis. » L'ancien premier magistrat juge précaire l'embauche de nombre d'agents municipaux, « 72,7 % des gens sont des contractuels embauchés par la ville contre 12,7 % de titulaires ». Claude Gaits, conseiller régional PRG dans l'opposition municipale, dénonce également le comportement « indécent de M. Trémège qui se dit heureux, au regard de tout ce qui se passe ». « L'introspection de M. Trémège n'intéresse pas les Tarbais, affirme M. Gaits. Ni sa récupération des événements. On n'a pas attendu M. Trémège pour changer les ampoules en ville. » L'élu régional a dit, par ailleurs, son inquiétude quant au volet routier[la 2x2 voies entre Tarbes et Lourdes] qui, « compte tenu du gel des crédits, ne sera réalisé qu'à 40 % ». Reste huit propositions que l'opposition a présentées comme des actions « concrètes ». Les élus réclament au gouvernement le reclassement de 100 emplois pour Giat industries ; demande au ministère de l'Éducation nationale qu'il prenne en compte les enfants âgés de 2 ans dans le calcul des effectifs ; que le recrutement du personnel municipal doit privilégier la titularisation ; demande plus de logements sociaux ; et une augmentation du budget du CCAS ; et aussi que la mairie prenne en compte les besoins des quartiers ; ainsi qu'une meilleure relation s'instaure entre Tarbes et les autres collectivités. Enfin, l'opposition suggère que « les relations partenariales avec l'aéroport de Pau » soient rétablies.
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