[…] Fait intéressant, cette diminution spectaculaire s'inscrit à la suite de campagnes nationales visant le comportement de l'automobiliste. Néanmoins, le conseil général continue à axer sa politique de sécurité routière sur le traitement des obstacles fixes et cette année encore de nombreux abattages d'arbres sont prévus. L'estimation de 1.500 arbres n'est pas contestée par vos collaborateurs ». En réponse (voir notre édition du 25 novembre, page 37), le conseil général parle de « désinformation grossière » concernant ces 1.500 arbres » et plus généralement « d'accusations sans fondements » quant au contenu de la lettre. Le conseil général chiffre comme suit son « action » : 795 arbres enlevés, 2.572 protégés par 39 km de glissières et 3.346 replantés. « En 2002, il y avait 25.000 arbres en bordures des routes départementales. Deux ans après il y en a 27.500 ». Selon Chantal Fauché, il n'y en a pas moins « péril imminent » pour des alignements d'arbres à Tillac ainsi qu'à partir de Fleurance, vers Saint-Clar et Mauvezin. Si elle se dit « pas jusqu'au-boutiste », comprenant que certains arbres soient sacrifiés, elle exige du conseil général qu'il fasse « plus, beaucoup plus » pour participer lui aussi « à l'amélioration du comportement de l'automobiliste ». Notamment par des campagnes de prévention, de sensibilisation (drogue au volant etc.). Une coopération avec les services de l'Etat pour laquelle le département a souligné qu'il consacre « 34.000€ chaque année c'est-à-dire plus que l'Etat lui-même ». Le conseil général viendra-t-il apporter la contradiction lors des réunions-débats d'Arbres et Routes ? Réponse à partir de 20 h 45, jeudi, au Mouzon ; vendredi, à Saint-Clar, et le 9 décembre à Condom. B.D.