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La Dépêche du Midi

[…] tout ce que je sais, c'est que ça ne fonctionnait pas aussi bien que les jours précédents », poursuivait le septuple champion du monde qui ne parvient pas à se consoler avec sa deuxième place. Alonso, lui, n'en finit plus de savourer cette « journée inoubliable », qui n'a de comparable, selon lui, que celle où il est devenu champion du monde au Brésil en 2005. « Dans les derniers tours, j'ai vu que Michael n'attaquait plus et j'ai pu en profiter », racontait-il. Virages sur toute la largeur de la piste avant de franchir la ligne, danse simiesque - dont il a refusé de donner la signification - sur le capot de sa R26 face à la tribune principale, accolades avec son patron Flavio Briatore, son coéquipier Giancarlo Fisichella, son dauphin Michael Schumacher, puis la hâte de monter sur le podium qui le fait passer, quasiment sans le voir, devant le roi d'Espagne Juan Carlos venu lui remettre l'étrange trophée du vainqueur ! « Courir ici devant la grande tribune toute bleue (couleur de Renault et des Asturies où il est né, N.D.L.R.) m'a procuré une grande émotion », racontait-il. « À chaque fois que Michael ressortait derrière moi d'un ravitaillement, je voyais le public hurler et s'agiter en réalisant que j'étais toujours devant », poursuivait celui qui, au terme du premier tiers de la saison, a remis « Schumi » à distance respectable de 15 longueurs au Championnat.


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