[les bombardements reprenaient au sud de Beyrouth, ainsi qu'à Baalbeck et Hermel, plus au nord, hier soir, N.D.L.R.] . Ces derniers jours, la ville survit plus qu'elle ne vit. L'ambiance est étouffante. Chaque nouveau raid sur la banlieue chiite pétrifie la population. À présent que des missiles se sont abattus sur le cœur chrétien de la capitale, Achrafrieh, plus personne ne se sent en sécurité. « Je voulais partir, aller chez ma grand-mère à Zahlé, dans la montagne, dit Josiane, mais là-bas aussi, ils sont bombardés. Je ne sais plus quoi faire. »