[…] Les uns vous disent qu'il faut d'urgence battre la droite pour que ça aille mieux, les autres qu'il faut à tout prix préserver la France de la gauche ». Le chef de l'UDF est persuadé que « pour donner une chance à la France, il faut prendre le meilleur et les meilleurs des deux camps. Désormais, nous n'avons plus le temps de continuer à nous invectiver, de défaire perpétuellement ce que les autres ont fait… ». S'il était élu, il travaillerait à « rassembler notre pays, c'est la seule chance qui nous reste : fixer des objectifs raisonnables et républicains, nous regrouper et faire reculer, pas à pas, mètre par mètre, avec acharnement, les échecs et le déclin ». Sans les nommer, il égratigne ses adversaires Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal en « recherche perpétuelle de boucs émissaires » : « Pour l'un, les coupables sont les juges qui sont tantôt laxistes, tantôt trop rigoureux. Pour l'autre, ce sont les professeurs qui ont trop de temps libre et se font payer grassement leurs heures de cours particuliers ».