[prochaines élections consulaires ; NDLR] n'apparaît ici comme rien d'autre que de la fébrilité. » Sur le fond, Jean-Claude Roch justifie les discussions engagées avec Patrick de Stampa, le nouveau président de la CCI de Pau. « Nous faisons partie du même bassin économique. Il n'est pas concevable de continuer à s'ignorer ou être inutilement rivaux » explique Jean-Claude Roch qui poursuit : « nous avons discuté de plusieurs sujets : la formation, le développement économique… et nos deux aéroports. Sur ce sujet, nous avons engagé une réflexion à long terme. Rappelons qu'il existe un décalage entre les délégations de service public des deux plateformes : 2008 pour Tarbes, 2015 pour Pau. Il s'agit de réfléchir ensemble au paysage aéroportuaire des pays de l'Adour dans les quinze prochaines années. » AVEC VÉOLIA Pour le court et moyen terme, la CCI de Tarbes qui exploite l'aéroport TLP jusqu'à fin 2008 a décidé de s'associer à Véolia Transport, « spécialiste de rang mondial des transports publics collectifs, des délégations de service public qui gère notamment l'aéroport de Nîmes », pour présenter un dossier commun de candidature. « Véolia a compris le côté atypique de l'aéroport avec 80 % de trafic charter » souligne Jean-Claude Roch. Cette candidature vient d'être retenue par le syndicat Pyrénia. À l'heure de travailler sur le contenu de leur future proposition, Jean-Claude Roch ne souhaite pas s'étendre plus avant. Seule précision : « si nous sommes retenus, nous créerons une société commune de droit privé pour assurer l'exploitation. » Véolia qui cherche à développer cette activité de gestion d'aéroport pourrait, à terme, « constituer un réseau d'aéroport. » Serait-il imaginable d'envisager des liaisons entre ces plateformes ? Selon Jean-Claude Roch, « rien n'est exclu. » Quant aux lignes low-costs, « Pyrénia, avec le concours de la CCI a lancé le 14 septembre 2007 un appel à projets en vue de l'ouverture de lignes vers plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Europe centrale, Espagne, Portugal...)» rappelle encore Jean-Claude Roch.