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une armée de géomètres, géologues, géophysiciens, sismologues, météorologues, chimistes, physiciens, acousticiens, détoniciens, électriciens ou mécaniciens… Et combien tous ces travaux ont fini par tordre le cou aux hypothèses fumeuses et aux spéculations brumeuses. Quoi qu'on en dise, on y voit beaucoup plus clair aujourd'hui que le 23 février 2009.

La synthèse a également écarté la « piste intentionnelle », rappelant combien il aurait été acrobatique de réussir à faire exploser le hangar. Et surtout, il fallait concevoir une telle mécanique infernale, à savoir utiliser un tas de nitrate déclassé pour en faire un « booster » pyrotechnique.

Reste l'hypothèse chimique : la formation de trichlorure d'azote, un gaz diabolique et finalement assez mal connu, et qui aurait bien pu naître d'un sandwich chimique malheureux dans le box du 221.

Voilà : la révision est terminée et il est presque 20 heures. Aujourd'hui, les experts judiciaires risquent de se retrouver comme à l'oral, devant un bataillon d'examinateurs en robe d'avocats. Le scénario de l'accusation, la défense n'en veut pas. Et aujourd'hui, ce sont ses témoins qui vont passer à la barre. On retrouvera le détonicien belge Michel Lefèbvre, qui était déjà venu dire tout le mal qu'il pensait des experts judiciaires. Et le chimiste Daniel Bernard.

A n'en pas douter, ils vont tenter de démonter point par point le rapport des experts judiciaires…

Mais alors, vont-ils apporter un scénario alternatif, le début d'un commencement d'explication pour une explosion, hélas ! bien réelle ? Mais là, c'est peut-être l'épreuve de philosophie.





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