La synthèse a également écarté la « piste intentionnelle », rappelant combien il aurait été acrobatique de réussir à faire exploser le hangar. Et surtout, il fallait concevoir une telle mécanique infernale, à savoir utiliser un tas de nitrate déclassé pour en faire un « booster » pyrotechnique.
Reste l'hypothèse chimique : la formation de trichlorure d'azote, un gaz diabolique et finalement assez mal connu, et qui aurait bien pu naître d'un sandwich chimique malheureux dans le box du 221.
Voilà : la révision est terminée et il est presque 20 heures. Aujourd'hui, les experts judiciaires risquent de se retrouver comme à l'oral, devant un bataillon d'examinateurs en robe d'avocats. Le scénario de l'accusation, la défense n'en veut pas. Et aujourd'hui, ce sont ses témoins qui vont passer à la barre. On retrouvera le détonicien belge Michel Lefèbvre, qui était déjà venu dire tout le mal qu'il pensait des experts judiciaires. Et le chimiste Daniel Bernard.
A n'en pas douter, ils vont tenter de démonter point par point le rapport des experts judiciaires…
Mais alors, vont-ils apporter un scénario alternatif, le début d'un commencement d'explication pour une explosion, hélas ! bien réelle ? Mais là, c'est peut-être l'épreuve de philosophie.
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