[on aura] une baisse du nombre d'élèves dans le premier degré ces prochaines années ». Il ne ferait donc qu'anticiper cette tendance. Et d'insister également sur le fait que les coupes actuelles ne concerneraient que « des surnombres accumulés ces dernières années » et « des enseignants qui ne sont pas devant les élèves, sauf de manière épisodique ». Faux, selon les syndicats qui dénoncent « une asphyxie de l'école » et pour lesquels les maîtres en surnombre ont déjà été employés. D'après eux, le ministère oublie de dire qu'il s'attaque aussi à 3 367 postes de professeurs assurant des enseignements. Une journée nationale de mobilisation est prévue le 22 janvier contre ce « budget de pénurie ».