[…] ne correspondait pas aux recommandations de la société Lanaform », « le représentant » de cette même société n'a jamais « fourni d'étude[…] attestant l'innocuité de cet appareil sur le corps humain ».
Marie-Chantal, elle, ne laisse pas de place au doute : « Mon dossier médical avant et les examens que j'ai passés depuis, prouvent que je n'avais aucun problème de santé. »
« Ma cliente n'a plus d'emploi, est sans ressources, a divorcé et se bat pour la prise en charge de son invalidité », rétorque Me Beauvais qui assure que l'assignation devant le tribunal est imminente.
Aujourd'hui, Marie-Chantal attend le procès et envisage, ensuite, de créer une association : « Il faut une obligation d'homologation. Jamais je n'ai pensé mettre ma vie en danger en l'utilisant. » Les yeux humides, dans le vague, elle soupire : « On m'avait toujours dit qu'il fallait souffrir pour être belle… »