[…] . Mes souvenirs remontent à l'année 1959, lorsque j'arrivais à Agen pour reprendre une exploitation agricole, année de mes premiers contacts professionnels avec l'élu cassipontin. Déjà nous évoquions une idée qui traînait dans l'air avec pour ambition de libérer la place du Pin des camions et des voitures en transit[…] .
Le projet était simple, sobre et, à l'époque où l'espace rural était bien plus dégagé d'habitations, il n'entraînait pas les bouleversements et les investissements d'aujourd'hui.
Dans les grandes lignes, il se résumait à un échangeur sur la RN 21, au nord d'Artigues, échangeur qu'une voie, évitant Pont-du-Casse, auraitdesservi en franchissant la route de Cahors pour aboutir sur la RN 113 vers Toulouse, après Castelculier, alors qu'une autre bretelle aurait rejoint la RN 113, vers Bordeaux entre Colayrac et Aiguillon. Il y a 50 ans ! Que de tollés avaient suscité ce projet visionnaire à l'époque et qui aurait assuré, dans le temps, l'épanouissement vital du quartier du Pin. Aujourd'hui, où la circulation des camions de plus en plus gros et de plus en plus nombreux, des voitures, est plus que décuplée, au moment où les implantations d'habitations particulières emplissent les territoires autrefois susceptibles de permettre un tel ouvrage, trouver une solution équitable, indispensable et urgente pour qu'enfin vive la place du Pin, demande une volonté politique sans faille de nos élus du conseil général et de la CAA autant que des ministères concernés, pour assurer un financement sans commune mesure.
Cette place serait-elle vouée à subir plusieurs accidents mortels par an ?»