• Pierre Camani en grande discussion avec des opposants à la ligne à grande vitesse, en avril dernier, devant le conseil général. La LGV, on en reparle cette année encore.

[…] Dans le même ordre d'idées, parce que l'économie est au cœur de notre projet de majorité, même si elle n'est pas dans nos compétences, nous voulons faire de 2012 une année de préparation de l'avenir, de construction pour demain avec nos partenaires, le conseil régional, les collectivités locales… Quels sont les leviers que vous pouvez utiliser ? L'année qui débute sera l'année de lancement du schéma de développement du numérique, par exemple. Nous sommes en retard sur le très haut débit car ce dossier a été très mal géré par l'équipe précédente. Il est essentiel pour les entreprises. En partenariat avec les syndicats d'électrification, d'adduction d'eau, etc., le conseil général met sur pied un syndicat mixte qui va réellement poser la première pierre de l'accès à la fibre optique. Il faut être prêt dans les quinze ans à venir. Dans les mêmes délais si tout va bien, le Lot-et-Garonne sera traversé par la ligne à grande vitesse, la LGV. Vous arrivez à suivre la ministre Kosciusko-Morizet ? On savait qu'il existait un problème de financement de la ligne. NKM se rattrape désormais en expliquant qu'il faut hiérarchiser les projets. C'est évident quand on voit les 100 milliards couchés noir sur blanc dans le schéma national des infrastructures de transport. C'est un peu beaucoup. Mais tout cela manque de lisibilité, de volonté politique claire. Personnellement, je suis assez satisfait de voir que le conseil général a voté sa participation au tronçon Tours-Bordeaux. Cette partie de la ligne est un élément majeur pour le Lot-et-Garonne, pour l'accessibilité du département. C'est une heure de gagnée. C'est un investissement d'avenir, qu'il soit rentable ou pas. Je n'oublie pas non plus le Bordeaux-Espagne qui est un enjeu de portée internationale et le Bordeaux-Toulouse, où se pose un réel problème de financement. On nous demande une participation énorme (plus de 100 millions au total pour le Lot-et-Garonne, NDLR), je l'ai dit à AlainRousset et au ministre.[…] Il est important qu'un tracé soit défini. C'est un principe de base, quoi qu'il se passe par la suite. J'attends aussi du tracé pour sa portion agenaise qu'il respecte les propositions de la communauté d'agglomération d'Agen. Cette agglo fait un travail de fond sur son organisation territoriale. Vous vous êtes peu ou pas exprimé au moment de la désignation du candidat socialiste sur Agen-Nérac aux législatives. Vous observez toujours la même position ? Je ne me suis pas exprimé car c'était une procédure interne. Alain Veyret peut se présenter, personne ne peut l'empêcher. De mon côté, je soutiendrai la candidate désignée par le Parti socialiste (Lucette Lousteau, NDLR)[…] Il est toujours plus difficile de faire respecter la démocratie qu'un régime totalitaire comme à l'UMP. Ce n'est pas forcément facile, il faut l'assumer. Je rappelle aussi que nous avons deux candidats en bonne position je crois à Marmande et à Villeneuve, et que Dionis n'est pas dans une situation mirabolesque non plus…

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