• Un char de l'armée capturé par les rebelles syriens, dans la ville d'Annadan, à 5 kilomètres d'Alep./AFP.






[comme membre permanent] comme l'Inde, l'Allemagne, le Japon, le Brésil, ceux du continent africain rend le Conseil encore plus symboliquement inadéquat. Pourtant c'est là que ce sont joués des moments historiques : Colin Powell, Dominique de Villepin sur l'Irak en 2003. Le Conseil n'est-il que symbolique ? Non, cela va au-delà du symbole. Il y a la fonction tribunicienne : on peut exprimer des idées, on peut pousser à des actions. Et puis quand il y a accord, on peut faire la différence. Mais c'est au fond compliqué. On voit bien que la Russie aujourd'hui est en train de prendre sa revanche sur l'affaire de la Libye. Elle a le sentiment d'avoir donné son accord trop facilement sur des objectifs qui n'ont pas été ceux poursuivis en réalité par la France, la Grande Bretagne et les États-Unis. Poutine veut aussi prendre sa revanche sur Medvedev. C'est lorsque ce dernier était président que la Russie n'a pas utilisé son droit de veto sur l'intervention en Libye. Le Conseil de sécurité est donc important mais il est inadéquat par rapport à la complexité et l'urgence des problèmes. On le voit bien avec le rôle aujourd'hui des Nations Unies et de leur représentant en Syrie. Propos recueillis par Ph. R.
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Les commentaires (1)
Il y a 12 années Le 02/08/2012 à 10:44


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