[…] Mais ces «emplois d'avenir» ne sont qu'une mesure sociale indispensable pour assumer temporairement et très partiellement un constat dramatique. Ils ne s'inscrivent pas dans une politique en faveur de l'emploi. Nous leur préférons une politique d'apprentissage massif[…] ainsi que la création d'emplois durables.[…] Le conseil général de l'Ariège doit lui aussi changer de cap. Ce n'est pas en signant des contrats d'avenir dans les collectivités publiques ou associatives que M. Bonrepaux démontre qu'il fait de l'emploi une priorité du département ! Pour pouvoir relancer les investissements, il doit admettre qu'il est urgent de redéfinir le contour de la solidarité que nous sommes en mesure de nous payer, sinon elle ne sera plus qu'un leurre et ce sont ceux qui en auraient le plus besoin qui trinqueront. Il doit obliger le gouvernement à ne plus différer la question du financement de la dépendance des personnes âgées que le dernier gouvernement Fillon avait enterrée. Il doit réduire urgemment la voilure de l'institution et de ses «annexes». Et sur le sujet précis des emplois d'avenir, il doit renoncer à aider les collectivités locales à embaucher des «emplois d'avenir» pour concentrer les efforts financiers sur l'apprentissage, sur l'emploi marchand ainsi que sur la formation des jeunes sans qualification. Les élus de l'opposition départementale doivent peser, sans aucune concession, pour obtenir ce changement de cap, ils auront notre appui !»