[…] Il y a eu des internationaux et il y en aura d'autres. Quels sont vos projets, vos priorités ? Je ne vais rien changer à nos traditions, je tiens à perpétuer l'esprit des Dauphins du TOEC. Après, au niveau des infrastructures, il va nous falloir à moyen terme un nouveau bassin. Avec 2200 adhérents, on souffre du manque de place. Notre école de natation a une épée de Damoclès au-dessus de la tête avec la piscine Nakache, bassin historique, monument fragile. S'il ferme, ce sont 1000 gamins qui ne peuvent pas nager. Moi, je crois qu'il ne faut pas hésiter à avoir des projets. Je songe à un grand complexe de natation sur l'île du Ramier, capable d'accueillir des compétitions internationales. Depuis l'avènement de Manaudou, de plus en plus de gens veulent nager, pour leur santé, pour le sport. Il faut que nous soyons capables d'accueillir aussi bien le nageur lambda que celui de haut niveau. Président des Dauphins, ressentez-vous le poids du passé ? Non, pas le poids mais sa richesse. Ce n'est pas un fardeau mais une chance d'être le président d'un tel club. Ce club a des valeurs, une bonne image, des résultats. Je compte bien préserver tout ça.