Hier sur France Inter, l’écrivaine québécoise Denise Bombardier s’est félicitée de la sortie du livre de Vanessa Springora, comme un « cadeau de Noël ». Elle était la seule, il y a 30 ans, à critiquer le romancier : « On sait bien que ces petites filles peuvent être folles d’un monsieur qui a une certaine aura littéraire, d’ailleurs on sait que les vieux messieurs attirent les enfants avec des bonbons, lui les attire avec sa réputation, ce que l’on ne sait pas, c’est comment peuvent s’en sortir ces petites filles de 14 ou 15 ans qui ont été non seulement séduites mais qui ont subi un abus de pouvoir. Je crois qu’elles sont flétries, et la plupart d’entre elles peut-être pour le restant de leurs jours. » Cette intervention lui avait ensuite valu le qualificatif de « mal baisée ».