- "Je n'ai pas fui la justice, j'ai échappé à l'injustice et à la persécution", a martelé Carlos Ghosn en anglais, après un préambule décliné en arabe et en français.
- L'ancien PDG de Renault-Nissan a dénoncé un "coup monté" contre lui et s'est dit décidé à "laver son honneur"
- Le capitaine d'industrie déchu, théâtral et doigt accusateur, l'a assuré: "présumé coupable" par le système judiciaire japonais dès son arrestation en 2018, il n'avait "d'autre choix" que de fuir face à des accusations "sans fondements". "J'étais otage" au Japon, a-t-il ajouté, arguant de son "innocence", alors que défilaient derrière lui des documents pour soutenir ses propos.
- Carlos Ghosn a dénoncé la "collusion, partout" entre Nissan et le procureur japonais, notamment pour son arrestation: "un coup monté", selon lui, alors qu'il s'apprêtait à organiser une fusion entre Renault et Nissan.