• L’épilepsie, si méconnue

  • Des diagnostics retardés. « Des retards majeurs dans le diagnostic d’épilepsie sont à déplorer, par manque d’organisation de la filière de soins», déplore Epilepsie-France. « En France moins de 10 % des patients épileptiques bénéficient d’un suivi par un neurologue : ils sont 2 500 seulement. Parmi eux, les neurochirurgiens et les neuropédiatres sont des ressources rares. »
  • Des délais trop longs. Electroencéphalogramme, IRM, scanner cérébral. Les délais pour y accéder vont parfois au-delà de 6 mois. « C’est ainsi que plusieurs années peuvent s’écouler avant que le diagnostic d’épilepsie soit véritablement posé.»
  • Pénuries de médicaments. Les traitements de l’épilepsie sont lourds et entraînent des effets secondaires parfois difficiles à supporter. Pire encore, « les ruptures de stock des médicaments, trop fréquentes, impactent lourdement les patients. Lorsqu’une épilepsie est stabilisée, le traitement est indispensable au quotidien, au risque de voir reprendre les crises du jour au lendemain ».

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