Fred Camel, entraîneur de Carcassonne : "Nous nous sommes rassurés sur ce match car les joueurs ont été capables de reproduire ce qu’on leur avait demandé. On savait qu’après une coupure de près de deux mois nous aurions des choses à régler durant le premier acte. À la mi-temps, nous avons corrigé des fautes et les garçons se sont appliqués à être sérieux dans l’application des consignes que nous leur avions données. Ils ont su rester dans le projet de jeu. Et avec les talents que nous avons au sein de cette équipe, nous avons su nous montrer réalistes."Renaud Guigue, entraîneur d’Avignon : "Carcassonne a fait un très bon match en commettant un minimum de fautes. Son pack est beaucoup plus costaud que le nôtre, et les avants ont fini par nous user. Bien sûr, il y a eu quelques pénalités sévères contre nous, mais ce ne sont pas elles qui nous font perdre le match. L’interception concédée peu avant l’heure de jeu nous a fait mal. Après, physiquement nous n’avons pas été trop mal. Il est dommage que nous n’ayons pas pu scorer plus que ça en première période car nous dominions autour du tenu, nous avancions vite en gagnant des mètres et à la fin cela ne se traduit pas au tableau d’affichage. C’est un peu frustrant. Ceci dit, c’est un match à l’extérieur, chez une grosse équipe et nous étions surtout venus ici pour voir où nous en étions après six ou sept semaines sans jouer. Le week-end prochain nous recevons Lézignan, ce sera un très bon test à la maison."Recueilli par P. A.
Philippe Laurent, entraîneur de Lézignan : "On va forcément retenir la victoire. Mais nous sommes aussi beaucoup retombés dans nos travers. On a fait beaucoup de fautes. Nous n’avons complété qu’à 50 % nos chaînes en première mi-temps, 70 % en seconde. Notre équipe est à réaction. On montre une nouvelle fois que, lorsque l’on ne joue pas une équipe du top 4, on ne sait plus se mobiliser."Jérôme de Azevedo, entraîneur de Saint-Gaudens : "Nous avons montré de très intéressantes réactions. On a encore beaucoup de travail à effectuer sur les détails. Quentin Quemener qui se blesse à l’échauffement, Mickaël Sabour sorti au bout de 20 minutes de jeu, Valentin Dumas blessé à l’épaule, Valentin Blasi sonné… Encore une fois, nous avons été amenés à des remaniements difficiles. Mais les gars ont montré de vrais comportements d’hommes, ils n’ont jamais baissé les bras."Recueilli par Br. R.
