Abonnés
Des rendements en chute libre, des "prix qui ne sont pas sécurisés", mais aussi des charges de production "qui augmentent de façon exponentielle", rappelle Gilles Terres : c’est une double peine que subissent les producteurs audois. Entre "semences, engrais et produits phytos", le technicien livre un chiffre édifiant : "En 2021, pour produire un hectare de blé dur, ces trois postes coûtaient 500 €. Aujourd’hui, on est entre 1 000 et 1 200 € l’hectare." Sans oublier "les carburants, et le matériel agricole" : un dernier élément "qui en six mois a pris 20 % d’augmentation, mais qui fait aussi face à des problèmes de disponibilité, avec des concessionnaires qui travaillent à flux tendu. On peut se retrouver avec des engins bloqués pendant 10 à 15 jours." Et de dresser le constat de "lourds problèmes de trésorerie", avec "certains producteurs qui ne peuvent pas acheter leur engrais". De quoi mener à la triste conclusion : "C’est devenu un métier très compliqué, entre les difficultés financières, la réglementation accrue et la pression sociétale sur les questions des phytos. Les plus de 50 ans sont tous écœurés."
Accédez immédiatement à cet article
1 semaine offerte
Je m'abonne pour lire la suite
Déjà abonné(e) ?
Connectez-vous