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Le phénomène a mis longtemps à être reconnu officiellement, mais il mène la vie dure aux éleveurs depuis plusieurs années. Dans cette zone de la Montagne noire, à la jonction entre Aude, Hérault et Tarn, le loup s’est déjà rendu coupable de nombreuses attaques. "J’ai plusieurs amis éleveurs, à Castans, Pradelles ou dans le Tarn, qui ont perdu de nombreuses bêtes à cause du loup. Certains ont installé des caméras qui ont confirmé un passage quasi-journalier sur leur exploitation. En juillet 2021, nous avons provoqué une réunion avec la Direction départementale des territoires et de la mer et l’Office français de la biodiversité, et avons obtenu le passage en zone de présence qui ouvre droit à des aides et des indemnités. Même si une indemnité ne remplace jamais une bête, et les litres de lait qu’elle produit durant sa vie, cela va nous aider".Grâce à cette prise en compte, les éleveurs sont désormais accompagnés financièrement pour l’achat et l’entretien de chiens de protection type patou ainsi que de filets et clôtures. "J’ai monté un dossier de prise en charge, confie Vincent, et j’espère que mes deux chiens permettront aux chèvres de rester dehors de mai à octobre l’année prochaine. Sans cela, le coût de la nourriture va à nouveau exploser".
Le phénomène a mis longtemps à être reconnu officiellement, mais il mène la vie dure aux éleveurs depuis plusieurs années. Dans cette zone de la Montagne Noire, à la jonction entre Aude, Hérault et Tarn, le loup s’est déjà rendu coupable de nombreuses attaques. "J’ai plusieurs amis éleveurs, à Castans, Pradelles ou dans le Tarn, qui ont perdu de nombreuses bêtes à cause du loup. Certains ont installé des caméras qui ont confirmé un passage quasi-journalier sur leur exploitation. En juillet 2021, nous avons provoqué une réunion avec la Direction Départementale des Territoires et de la Mer et l’Office Français de la Biodiversité, et avons obtenu le passage en zone de présence qui ouvre droit à des aides et des indemnités. Même si une indemnité ne remplacera jamais une bête, et les litres de lait qu’elle produit durant sa vie, cela va nous aider".Grâce à cette prise en compte, les éleveurs sont désormais accompagnés financièrement pour l’achat et l’entretien de chiens de protection type Patou ainsi que de filets et clôtures. "J’ai monté un dossier de prise en charge, confie Vincent, et j’espère que mes deux chiens permettront aux chèvres de rester dehors de mai à octobre l’année prochaine. Sans cela, le coût de la nourriture va à nouveau exploser".
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