Avec une agriculture essentiellement orientée vers la production viticole et l’élevage, le territoire de la Haute Vallée est déficitaire en matière de culture vivrière. Dans un contexte de crise énergétique et ses répercussions multiples, la relocalisation des ressources alimentaires devient nécessaire, voire impérative. Le principal frein à l’installation de nouvelles exploitations est sans aucun doute la rareté et le prix des terres adaptées à la culture maraîchère. Celles qui se situent en bord de rivière sont les plus fertiles mais souvent menacées de crues. Par ailleurs, les démarches d’urbanisme pour la construction de bâtis notamment pour le stockage et outillages sont souvent longues et rebutantes pour les jeunes qui souhaitent s’installer. Le Conseil départemental et la Safer travaillent sur cet accès au foncier pour la culture vivrière, et la production maraîchère occupera une place importante dans le Projet Alimentaire Territorial (PAT) portant sur les deux communautés de communes Limouxin et Pyrénées audoises actuellement à l’étude et dont les préconisations et feuilles de route seront fixées d’ici 2024.