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Frédéric Poirier, secrétaire général de la DSDEN 11, et Nadège Sedes, inspectrice académique en charge de l’école inclusive dans l’Aude, reconnaissent que la demande des familles est légitime, mais déplorent une situation conjoncturelle : "Plus de 3 000 élèves, de la maternelle au lycée, sont reconnus en situation de handicap dans l’Aude et 50 % bénéficient d’un AESH. Plus de 1 500 situations, cela représente un volume important. Il peut y avoir des absences à la marge. Plus de 98 % des accompagnements sont couverts. La difficulté essentielle, c’est qu’entre la date de la notification et la mise en œuvre, il y a toujours un décalage, conjoncturel. Nous sommes dans une gestion des ressources humaines classique et il y a un temps de procédure administrative de recrutement incompressible. Soit on a des ASEH disponibles et il n’y a alors qu’à procéder à des réajustements d’emploi du temps, soit il faut recruter. Depuis le 1er septembre, nous avons ainsi recruté plus de 100 AESH. Pour ces recrutements, il faut jongler avec le temps administratif donc, mais encore aussi avec d’éventuels arrêts de travail ou démissions. Sans compter qu’on peut parfois avoir du mal à recruter dans les secteurs reculés. Dans tous les cas, il faut trouver la bonne personne au bon endroit et ça peut prendre du temps, même si on essaie d’être le plus réactif possible".
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