- Devant un public rassemblé dans la cour d’honneur de l’Elysée à l’occasion de la Fête de la musique hier soir, Emmanuel Macron a renvoyé dos à dos le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, à neuf jours du premier tour de législatives, appelant à voter contre "des extrêmes qu’on ne peut pas laisser passer".
- De son côté, l’alliance de gauche a détaillé hier un ambitieux programme de relance budgétaire, avec 25 milliards d’euros de dépenses supplémentaires dès 2024. Selon le chiffrage présenté lors d’une conférence de presse, les dépenses publiques supplémentaires pourraient atteindre 150 milliards fin 2027 pour des recettes équivalentes, largement à la faveur d’une hausse de la fiscalité. Parmi les mesures phares dès 2024, l’instauration d’un impôt sur la fortune (ISF) "avec une composante climatique" qui rapporterait 15 milliards d’euros, tout comme une taxe sur les superprofits.
- À l’extrême droite, Marine Le Pen a estimé qu’Emmanuel Macron ne pourrait pas rester président après les élections et qu’il devait envisager sa "démission pour sortir potentiellement d’une crise politique", précisant qu’il ne s’agissait pas d’une "demande" de sa part. Le chef de l’État avait, lui, annoncé la semaine dernière qu’il excluait de démissionner, quelle que soit l’issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.
20h26.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) June 22, 2024
19h21.