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  • Olivier Cabirol, directeur général adjoint de Vinovalie, et un directeur commercial du groupement des caves, Christophe Abadie/DR

Et de trois ! Médaille d’or au Mondial des rosés de Cannes en 2008, puis en 2016, le célèbre vin de Fronton Inés vient de retrouver la plus haute marche du podium au Mondial des rosés 2025. Ce concours, intégré au Vinalies Internationales de Cannes, met en concurrence des rosés faits sur toute la planète. Celui élaboré par la cave coopérative Vinovalie de Fronton, en Haute-Garonne, n’avait jamais totalement quitté le podium, avec plusieurs médailles d’argent au fil des ans. Il renoue ici avec la plus haute consécration.

 
Mais c’est également une stratégie, lancée il y a 18 ans dans ce vignoble à cheval sur la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne, sous l’impulsion d’Olivier Cabirol, qui est saluée. Le directeur général adjoint de Vinovalie ne cache pas être " plus que jamais fier de cette marque Inés qui a traversé le temps, en conservant son âme. L’été dernier, la climatologie lui a été précieuse avec une fraîcheur qui a servi aux rosés de qualité". Pour lui, "le succès d’Inès est dû aux vignerons et au directeur de la cave de Fronton, Pascal Nacenta, qui s’investissent avec passion pour développer les rosés. Ces vins constituent 35 % des volumes de ventes de Vinovalie. Nous avons probablement bien fait, il y a près de 20 ans, de suivre les conseils de Pierre Casamayor. Ce professeur à la fac d’œnologie invitait Fronton à miser sur ces vins malgré les efforts que l’on doit déployer pour les réaliser…"

La médaille d’or décernée à Inès montre aussi la capacité de la Cave Vinovalie et ses coopérateurs à valoriser la Négrette, un cépage autochtone particulièrement adapté aux vins rosés premium. Inès reste toujours ce vin frais, 100 % négrette, aux arômes de cassis, à la bouche ample, subtil équilibre qui plaît comme en témoignent les 60 000 bouteilles écoulées tous les ans.
 

Pour cela, un travail minutieux est d’abord effectué sur la vigne. Des parcelles sont sélectionnées expressément pour ces rosés. Un cahier des charges précis doit être respecté pour élaborer des raisins dits de "haute expression". Lors des vendanges, réalisées la nuit, le moût (jus de raisin) est dégusté par des œnologues afin de sélectionner les parcelles présentant les meilleures qualités organoleptiques. Un élevage de trois à six mois sur lies fines est ensuite effectué avant la mise en bouteille faite à l’abri de l’oxygène.
 

Aujourd’hui, le Frontonnais, qui se bat contre la crise et les changements climatiques, mise plus que jamais sur sa gamme de rosés. L’an dernier, ils représentaient 40 % des 34 600 hl de vin produits dans ce vignoble.
 

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Les commentaires (2)
Nitrousa Il y a 1 mois Le 13/03/2025 à 10:49

Palonbier Il y a 1 mois Le 13/03/2025 à 11:39

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